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La CHOSE

7 mars 2020

87. Je ne sais pas pourquoi mais je confonds tout le temps Céline et Cécile. X

pourtant ce n’est pas pareil, même si cela se ressemble

Céline Bournier, Cécile Fournier

alors que c’est Céline Fournier et Cécile Bournier

je n’avais foutu de S au départ sur mon post, à « je confonds », suis vraiment un con (sans S). j’ai rectifié, j’ai donc mis un S

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7 mars 2020

86. La description physique plus précise de Céline Fournier. X

avant de commencer cette description physique, je me suis bien assuré que Céline Fournier n’ait pas de compte personnel Facebook. c’est même la première chose que je lui aie demandé lors de notre première rencontre hier soir au Coq Rico, rue Lepic, à Montmartre

ce n’est peut-être pas la première chose que je lui ai demandé, mais pas loin

donc, confirmation et soulagement pour moi, elle m’a bien dit qu’elle n’avait pas de compte personnel facebook. Et que même, elle ne supportait pas facebook et tous les réseaux sociaux, que c’était de la merde ! elle me l’a bien dit plusieurs fois. Dès qu’elle m’a dit ça, je me suis dit que cette Céline Fournier, ça allait être un plan, un très bon plan

elle ne va donc jamais sur facebook

elle ne va jamais de jamais sur facebook, je le lui ai redemandé à de nombreuses reprises hier soir, chez elle, dans sa chambre, rue Lepic

cette fille va être un bon plan

voici donc ma description physique que je suis en mesure de vous donner d’elle, après une nuit passée dans sa chambre, à Montmartre, rue Lepic

je tiens à vous préciser que j’avais un peu bu auparavant

donc

je ne trouve pas mes mots, merde ! je ne trouve pas…

bon… la description physique de Céline Fournier est comment dire…

aaaaaah ?!!!? attendez ! qu’est-ce que c’est ? mon téléphone qui vibre…

c’est elle !

Moi : oui ? c’est toi Céline ?

Elle : tu es où ? qu’est-ce que tu fais ?

Moi : je fais quoi ? je fais rien !

Elle : tu ne viens pas me voir ?

Moi : si si mais, j’ai un truc à faire avant

Elle : quoi encore ?

Moi : un truc de boulot, un dossier en retard à régler

Elle : ça va être long ?

Moi : non non, je ne pense pas, mais c’est un truc complexe… je dois faire une description

Elle : une description de quoi ? un truc technique ?

Moi : oui c’est ça, un truc technique et même plus que ça, un truc très technique et assez complexe

Elle : ok, bon… tu me rejoins après ? je suis chez moi, je t’attends. Tu as mangé en fait ?

merde ! me perturbe pas, suis en communication avec Céline ! (j’ai répondu à Martino qui me demandait un truc via un MP FB)

qu’est-ce que je lui disais déjà ? (à Céline)

ah oui, elle me demandait si j’avais mangé…

Moi à Céline : oui oui, j’ai mangé ma chérie, merci d’avoir pensé à moi

Moi : tu avais fait quoi à manger au fait ?

Elle : j’avais fait une tarte aux poireaux, dans mon four

Moi : il en reste ?

Elle : oui, il en reste, je t’ai gardé une part

Moi : merci mon amour, tu es un ange

Moi (2) : je t’appelle quand j’aurais fini la description que je dois faire, de grosses bises d’amour, je t’aime. ton Philou

Elle : moi aussi je t’aime ! viens vite ! bisous partout mon Philou, ta Cécilou, qui t’aime très fort

en fait, même elle, elle confond cécilou avec célinou

elle se confond elle même

fffffffffffffffffuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu, vache fffffffffffffuuuu, c’est du taf d’échanger au téléphone avec Céline Fournier !

va falloir que j’aille boire un verre avant de reprendre mon boulot, ma description physique et précise de Céline Fournier

je reporte mon boulot à plus tard, je vais au bar

suis rue St Maur, il y a pas mal de bars dans le coin

Dom Trevn En tout cas trop bon à suivre tes pérégrinations capitalistiques. Tu m’fais triper de ma bretonnie hospitalienne. Bizh ma poule

hello camarade breton ! je vais boire une mousse à ta santé, je vais au café Charbon, rue Oberkampf

Dom Trevn Yos bien aimable cher a mis

Dom Trevn Oberkampf vieux groupe keupon

le café Charbon : (en travaux ce jour là, il est rénové maintenant, suis devant à l’instant) https://www.google.fr/maps/uv?hl=fr…

j’y vais, je rentre, il y a du monde !

je me dis que finalement, c’est mieux de ne pas avoir fait la description physique de

Céline Fournier ce soir, après tout elle n’aurait pas été si précise que ça, je vais

pouvoir affiner mon observation ce soir chez elle, dans sa chambre, sa salle de bain, ses toilettes, son lit, l’ensemble quoi ! Chez elle, rue Lepic

Dom Trevn Faudra kon se visite la capitale ensemble à mon zavis ce serais top

je suis comme un fantôme quand je suis à Paris, un fantôme ou Fantomas, personne ne me reconnait

ô ô ô ô meu

Dom Trevn Tu me met sur la voie et après moi idem lol

bon, faut que je coupe un peu, suis installé sur une table, donc au café charbon, il y a un couple et l’amie de la meuf du couple qui me demandent de faire une place à côté de moi, faut que je ramasse un peu mon ordi.

très important le E à « amie » dans la situation présente, l’amie de la meuf du couple

7 mars 2020

85. La merdasse ! X

il semble que mon post sur la description de mon repas ce midi au 39 Descartes « la maison de Verlaine » n’ait pas été enregistré, en tout cas, je ne le vois pas… putain ! il était long ce post, merde ! j’avais fait un effort spécial en plus, pour bien décrire le repas avec Cécile Fournier… ça c’est la merdasse ! la merdasse grave, pourrai jamais refaire le même, vu que j’écris sur l’énergie du moment.. fait chier. ça m’a fait perdre 3 kilos de stress d’un coup de constater ça à l’instant

Cécile Eugénie Fournier Krantz le Guyader, ma femme en résumant

mea culpa, je viens de le retrouver, j’ai de la chiasse dans les yeux ! je viens de reprendre mes 3 kilos, ouf !

(en fait non, j’ai pour de bon perdu le post 85… merdasse)

7 mars 2020

84. L’anniversaire chez une vieille branche d’ami comédien, à côté de la place Clichy. X

comme je l’avais dit à Martino ce matin, via un échange sur un autre post, j’étais invité à me rendre à une « fête » d’anniversaire, chez un ami comédien, une vieille branche de comédien.

martino l’a peut être pris pour lui, le temps de dépasser sa surprise. martino est lui-même comédien ou a été comédien, je ne sais plus

mais martino a très vite repris ses esprits, il s’est rendu compte qu’aujourd’hui même, ce n’est pas la date de son anniversaire

ouf ! qu’il a dû se dire

non, l’anniversaire près de la place Clichy, n’est pas l’anniversaire de martino, c’est l’anniversaire d’une autre vieille branche de comédien

je fais une pause, je m’apprête à manger une purée avec des merguez. Je ne mens pas, c’est vrai

d’ailleurs à l’instant même où j’écris ce commentaire, ma vieille branche d’ami comédien vient de m’envoyer un SMS

le voici : ???

mais pourquoi donc 3 points d’interrogation ? je me remets en pause, je vais manger pour de bon ma purée merguez

Martino Pescatore moi j’attends le mien de comédien et pour une vieille branche s’en est une , 70 printemps ça ce fête

t’es où ce soir ? comme hier ? vers sais plus où ?

les vers c’est sataniques

c’est Ruche dit

Martino Pescatore oui tojor pareil !

oui mais où ? j’ai oublié. j’ai un cerveau sur l’instant dès fois, j’oublie le passé, vaut mieux parfois…

t’es avec topor ? tojor avec topor ?

t’es du côté de Philippe Auguste ? c’est ça, non ? je viens de retrouver un semblant de mais moir, de mémoire

sais pas encore où je vais crécher ce soir

rue Lepic à nouveau ?

Martino Pescatore par làbà oui pas loin, Topor Roland ça roule !

Martino Pescatore je dîne puis après peut être que je sortirais , je te ferais un sMS

chez la vieille branche de comédien, que j’irai dormir ? je n’ai qu’une confiance limitée en lui, il ne faut jamais faire confiance aux comédiens, surtout quand ils sont vieilles branches

ok, on se tient au jus par SMS ou FB, non, mais t’inquiète quéquette, au pire, j’ai la chambre certaine chez Cécile Fournier, mais je ne sais pas si j’ai envie de « redormir » ce soir sur la pute, heu pardon, la butte, la butte de Montmartre

j’ai mis des guillemets à « redormir » car hier on a peu dormi ensemble.. c’est toujours comme ça le premier soir…

et puis ça se tasse plus ou moins vite, mais ça se tasse toujours

à la fin on dort toujours, on ne fait plus autre chose ensemble, c’est la vie quoi…

à la fin on dort tout le temps, mais on fait aussi des cauchemars… le genre de cauchemar où tu te rends compte que ça fait des années que tu es avec ta femme, avec la même femme

et c’est là que tu te rends compte que tu es passé à côté de quelque chose dans ta vie, de nombreuses autres choses, même peut-être que tu as raté ta vie tout bonnement, tout simplement, et sans t’en être vraiment rendu compte

Cécile ! merde, c’est Céline… Bianca ! Sierra ! vous êtes où ce soir ?

je crois que je vais annuler ma présence à l’annif de ma vieille branche de comédien…

je ne le sens qu’à moitié cet annif… il risque de n’y avoir que des comédiens…

Martino Pescatore Vas-y !

et les comédiens, ça s’écoute toujours parler, ça n’écoute pas vraiment les autres dans la vie courante, par contre dans leur taf de comédien, ils sont obligés d’écouter les autres, c’est même la base du taf de comédien, écouter l’autre comédien qui joue avec lui

si je vais là-bas, je dis quoi pour me présenter ? que je suis comédien ? de toute façon, ils ne vont pas m’écouter….

Martino Pescatore Poète voyons !

il y aura des comédiens partout qui s’écoutent eux-même

Martino Pescatore …parles leur de Pétrole de Pasolini

dans une soirée, il ne faut jamais se présenter d’emblée en tant que poète, si tu fais ça, tu n’es pas pris au sérieux. Moi par exemple, je dis que je suis éditeur, ce qui est la vérité… mais ça aussi, ce n’est pas très bon, ça rabaisse les autres convives, d’un coup, ils se rendent compte qu’ils ont un boulot de merde, enfin, un truc qui les emmerdent ect ect

mais par contre pour les gonz… si tu dis que tu es poète et éditeur… miam miam

je peux aussi dire que je suis pianiste… mais je ne sais jouer qu’un seul morceau (mais à la perfection) si on me dit de jouer un second morceau, je suis comme un con. et puis, il faut encore qu’il y ait un piano,lors de cette « fête »

le plus chiant si tu dis que tu es poète c’est la demande du genre : lis nous un de tes poèmes !

ça c’est détestable et même sournois comme question

Martino Pescatore je vois 🙂 j’ai vu un film d’auteur aujourd’hui, c’était long , lent mais pas mal  » JOURS DE FRANCE  »

c’est pas une marque de slips ? « JOURS DE FRANCE »

ça me fait penser à ça

Martino Pescatore non tu confonds avec le S lip Français à 4O boules le slip !

Martino Pescatore hélas il n’y en à pas tant dans ce slip

je te dis que c’est une marque de slips ! « JOURS DE FRANCE »

mais non, je déconne… hi hi hi

bon, je ne vais pas à la soirée chez la vieille branche de comédien vers la place Clichy, j’ai la flemme, je vais plutôt me balader un peu sur le bord de la Seine, puis irai ensuite sur la butte, mon programme est établi ! chouette ! choux ette. Cécile ! j’arrive ! enfin pas tout de suite…

Martino Pescatore ok bonne ballade à suivre !

en fait, elle s’appelle Céline… j’ai confondu son prénom… Cécile Fournier, merde ! Céline Fournier

LF Cécile, c’est pas pareil que LF Céline…

7 mars 2020

83. Un fidèle parmi les fidèles. X

être un fidèle parmi les fidèles, ça c’est fort

on peut-être aussi être un chef parmi les chefs

ou un sous-chef parmi les sous-chef

 

ou un sous-chef parmi les sous-sous-chef ect ect

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7 mars 2020

82. La caissière de la supérette est rétive. X

je suis allé il y a un quart d’heure de cela environ, dans une supérette, supérette située tout près du centre Pompidou-Beaubourg.

mais qu’est-ce que j’ai bien pu aller foutre dans une supérette près du musée Pompidou-Beaubourg me demandez-vous ?

je suis allé acheter un poire, j’avais faim, ce n’est pas plus compliqué que cela.

quand je me suis présenté à la caisse, j’ai demandé à la caissière si elle était rétive, à ce que je paye ma poire avec une Carte bancaire

elle m’a répondu assez sèchement : que voulez-vous dire !? je ne comprends pas ce que vous me demandez. (j’ai mis un point d’exclamation après dire, pour bien signifier le ton assez sec sur lequel elle m’a répondu)

je vous demande si vous êtes rétive ? rétive à ce que je paye avec une carte bancaire ma poire.

ça veut dire quoi rétive !!? qu’elle m’a répondu encore plus sèchement que la première fois. (c’est pour cela que j’ai mis 2 points d’exclamation)

ça veut dire que vous pourriez être opposée à ce que je vous demande à l’instant.

elle : vous m’avez demandé quoi déjà ?! (cette fois-ci, le point d’exclamation est derrière le point d’interrogation, ça sous-entend qu’il est moins prédominant)

je lui réexplique, d’ une sorte de langage des signes.

elle : oui je veux pas !

moi : veux pas quoi ? vous ne voulez pas oui ?

elle : allez-y avec vot’ poire, ce n’est pas la peine de payer ! je vois bien que vous êtes un pauv’ type !

Bah oui tu l’a prise de haut, « je regle par carte bancaire, y a pas d’souci » serait plus en phase avec les poks.

7 mars 2020

81. Boucher l’embout du didgeridoo d’une gonz qui fait la manche sur le parvis du Musée Pompidou. X

 

didgeridoo, ça rime avec Pompidou

par contre, qu’est-ce que c’est chiant d’écrire didgeridoo…

après avoir sifflé mon café au Père Tranquille et m’être remémoré Jean Pierre Léaud, je me suis décidé à aller faire un tour jusqu’au musée d’art moderne Georges

Pompidou

pom pom pidou

j’ai fait exprès, pour le titre de ce post, de ne mettre aucune virgule, c’est pour bien marquer la longueur du tube du didgeridoo

le long bâton en bois

creux à l’intérieur

avec lequel, certains tentent de faire de la musique, de faire la manche

voici la gonz que j’ai vue de mes yeux vu, même si aujourd’hui elle ne portait pas le même costume de manche que sur cette vidéo, aujourd’hui son costume de manche était tout rouge. la vid : https://www.youtube.com/watch?v=HGGI3eeRky4

je suis allé la voir directement à la fin de son numéro, et lui ai demandé ceci : excusez moi, vous parlez le français ?

Elle : oui bien sûr, pourquoi ?

Moi : je ne sais pas pourquoi mais je pensais que vous étiez étrangère…

Elle : et pourquoi ?

Moi : votre costume et votre bouche, ils ne font pas français

Elle : ?

Moi : non, mais c’est pas un problème

Moi (2) : je peux vous demandez quelque chose ? quelque chose de précis, d’un petit peu particulier

Elle : allez-y

Moi : j’aimerais bien boucher votre trou, le trou de votre didgeridoo, boucher son embout avec mon gros bout

Elle : cassez-vous.

7 mars 2020

80 bis. Une précision. X

Simplement cette précision : je ne sais pas si quelqu’un suit mes post (élucubrations ?) depuis que j’ai commencé à les écrire (samedi midi, il me semble) mais ces post, ces réflexions foireuses, je les écris en écriture « directe », j’avance sans filet. La plupart du temps, quand je mets le titre du post, je ne sais pas encore ce que je vais écrire ensuite, je n’en ai même pas la moindre idée, j’avance à vue, au « feeling ». Donc, s’il y a quelques fautes d’orthographes ici ou là, des non-sens, c’est

un peu normal, presque logique quoi… je me demande bien combien de post j’ai pu écrire, j’ai la flemme de compter et de regarder en arrière, mais ça doit commencer à faire un bon paquet. Philémon Le Guyader (je signe pour bien montrer que je suis consentant à ce que je viens d’écrire)

en gros j’improvise, je ne sais pas où je vais, j’avance tout simplement

je ne sais pas où je vais vraiment, je sais quand même un peu

je suis CON sentant, mais sentant quoi ? là est la question…

je nain provise

il y a les nains Provise mais également les naines Provise

c’est un nom de famille, Provise, c’est pour ça que ça ne prend jamais de S

ce sont Céline, Sierra et Bianca qui me dictent ma marche à suivre…

j’erre dans les rues et bars de Paris

des chambres et des cimetières aussi…

7 mars 2020

80. J’ai décidé d’aller au Père Tranquille. X

après avoir été dormir au Père Lachaise (dans la nuit de samedi à dimanche) j’ai décidé d’aller boire un verre au Père Tranquille

ah pardon… c »était dans la nuit de dimanche à lundi que suis allé dormir au Père Lachaise, je m’y perds moi, ne sais jamais quel jour on est

le Père Tranquille, c’est un bar brasserie situé au 16 rue Pierre Lescot, dans le 1er, quartier des Halles-Châtelet ou Châtelet-Les Halles, c’est selon

en tous cas, il est situé juste en face de la sortie du métro des Halles-Châtelet

ici même en photo google : https://www.google.fr/maps/uv?hl=fr…

ce qui est bien et con et triste et ridicule à la fois, ce sont les serveurs et serveuses dans ce genre de brasserie, avec leurs costumes de serveurs ridicules, cons, tristes et bien à la fois

et leur façon de déambuler entre les tables, entre l’extérieur et l’intérieur, entre l’intérieur et l’intérieur, bref, d’être à notre service

je suis venu faire un tour, boire une mousse au Père Tranquille, car cette brasserie me rappelle une histoire, une histoire d’ il y a quelques années maintenant

une histoire vécue

et cette histoire vécue, va me faire revenir vers Jean Pierre Léaud, JP Léaud dont j’ai déjà fait cas dans un post précédent, un chapitre précédent, appelons ça comme on veut

de plus, je suis venu au Père Tranquille, pour m’évacuer de la tête Cécile Fournier

Bianca et Sierra, ce n’est pas possible, cela fait des années que j’essaye de les évacuer de ma tête et à l’évidence, c’est impossible

Cécile Fournier, ça devrait être possible

donc, je suis au Père Tranquille

et c’est donc ici, qu’il y a de cela quelques années, j’ai touché de près Jean Pierre Léaud, Jean Pierre Léaud et sa femme

l’histoire est longue et simple à la fois, à expliquer

je vais faire simple, je vais faire court

je ne vais pas faire long

j’étais en terrasse du Père Tranquille une après-midi, une après-midi comme aujourd’hui (il est 15h30)

en terrasse avec un ami (aujourd’hui je suis tout seul)

le téléphone de mon ami sonne

blabla blabla

je siffle ma bière en attendant, c’était peut-être un café-verre d’eau, je ne sais plus

en tout cas je fumais un cigarillo, ça c’est certain, je m’en rappelle

je m’en rappelle, car mon ami fumait des cigarillos à longueur de temps, c’était comme s’il se donnait une prestance sociale en fumant ses cigarillos. Il entretenait sa prestance sociale en m’offrant à chaque fois un cigarillo, quand on buvait un verre ensemble en terrasse de café

bref

à la fin de son appel reçu où ça faisait blablabala blablabala, il me dit : je viens d’avoir Jean Pierre au bout du fil, je suis invité à manger chez lui ce soir, avec sa femme en plus, tu es invité si tu veux, tu veux venir ?

Jean Pierre ? que je lui réponds

ben oui, Jean Pierre, qu’il me dit

Jean Pierre qui, que je lui demande

Jean Pierre Léaud, qu’il finit par me dire

Moi : ah bon ? et pourquoi ?

Lui : je lui ai déjà parlé de toi, ça lui ferait plaisir de te rencontrer. Je viens de lui dire (durant les blablabla) que nous étions ensemble à l’instant

Lui (2) : il se trouve qu’il m’invite à manger ce soir chez lui, avec sa femme, alors ? tu viens ou pas ?

Moi : et sa femme, c’est qui ? c’est quoi ?

Lui : sa femme s’appelle Brigitte, Brigitte Duvivier, elle est prof de Philo, je la connais très bien, mieux encore que Jean Pierre

Moi : non merci, j’ai déjà autre chose de prévu ce soir

dans ma tête, je me suis dit en 2 secondes, que je ne souhaitais pas me taper un repas tout entier avec Jean Pierre Leaud, sa femme professeur de Philo et mon pote en mal de prestance sociale, qui fume des cigarillos à tout bout de champs, aussi j’ai dit non

j’ai dit ça : non laisse tomber, je n’ai pas envie de parler philo ce soir en mangeant

donc voilà, j’ai loupé une rencontre avec Jean Pierre Léaud (il y a un accent au « e » de Léaud), une rencontre chez lui, en mangeant, avec sa femme prof de philo, c’est

dingue, non ?

je dois être un imbécile

de plus, mon pote, je ne l’ai plus revu très rapidement après, c’est devenu un ex pote. Donc, l’opportunité d’aller chez Jean Pierre Léaud ne s’est plus représentée, et ne se représentera plus, très probablement, de plus Jean Pierre Léaud commence à devenir vieux

vous me suivez ?

ça doit être pour ça que parfois (rarement) je me prends pour Jean Pierre Léaud. Comme un acte manqué inconscient, probablement

la vie est dingue. En tout cas, en vous parlant de tout ça, ça m’a permis d’oublier Cécile Fournier. C’est déjà ça

pour info, voici ce que j’ai trouvé à l’instant, sur la femme de Jean Pierre Léaud, en tapant « brigitte duvivier jean pierre léaud » : https://www.google.fr/search…&*

en fait, il semble que j’ai plutôt tapé « femme de jean pierre léaud ».

7 mars 2020

79. La maison de Verlaine avec Céline Fournier alias Eugénie Krantz.

Je suis arrivé en avance au restaurant La maison de Verlaine, 39 rue Descartes , pensant que suite à ma réservation par téléphone et l’étrange bruit du combiné téléphonique suite à la divulgation de nos identités, il serait préférable de s’assurer que le restaurateur avait bien pris en compte cette réservation.

Il avait une tête genre tête de veau sympathique, ce restaurateur.

Moi : Bonjour Monsieur, j’ai réservé tout à l’heure, par téléphone, pour deux personnes, à 12h30

Le restaurateur : oui, à quels noms ?

Moi : Verlaine et Krantz

Le restaurateur : ah ? ce n’était pas une blague ?

Moi : non, pourquoi ?

Le restaurateur : bien, vous savez… les noms…

Moi : je sais, c’est peut-être un peu troublant, mais c’est la vérité, je m’appelle bien Verlaine, Philémon Verlaine et mon compagne s’appelle Krantz, Céline, Céline Krantz, elle ne va pas tarder à arriver, elle sort de ses cours, elle est à la Sorbonne, en Lettres Classiques.

Le restaurateur (d’un air dubitatif) : Oui… bon… si vous voulez bien vous installer en attendant, prenez place

Il était environ 12h30, et si dehors le soleil brillait au firmament, dans ce restaurant une sorte de profondeur du 19ème siècle aspirait les improbables clients dont je m’apprêtais à faire partie

Je me suis installé sur une table, au fond du restaurant, près d’un mur de pierres anciennes, endroit sombre éclairé par une multitude de lampes au style suranné et décoré de tableaux et portraits plus ou moins improbables.

Céline est arrivé avec un air quelque peu contrarié

Moi : ça ne va pas ma chérie ? qu’est-ce qu’il se passe ?

Elle : ?!!!!!!??????!!!!

Le coup de « ma chérie », ça l’a interloquée grave

Elle : heu… non… ça va ! et toi ?

Moi : ça va, mais ne t’inquiète pas, si je t’ai appelée « ma chérie », c’est parce que j’ai fait croire au restaurateur qu’on était en couple, je lui ai fait une blague

Elle : puuuuuf

Moi : de plus, je lui ai dit que tu t’appelais Cécile, Cécile Krantz.

Elle : ?????!!!!

Que pouvait-elle rajouter à ce que je venais de lui sortir… rien, probablement, d’où son silence (elle ne savait pas qui était Eugénie Krantz, malgré ses études en Lettres à la Sorbonne…)

Moi : bon, tu as faim ? on demande la carte des menus ?

Elle : oui j’ai faim, demande la carte

Je la connaissais à peine, notre rencontre l’avant-veille au soir dans cet autre café-restaurant du haut de la rue Lepic, puis notre nuit passée chez elle, dans son appartement d’étudiante

Un serveur nous apporta la carte, nous demandant si nous désirions un apéritif, chose que l’on déclina, nous étions affamés.

Moi : s’il vous plaît monsieur ! nous avons choisi, je prendrai un steak frites, cuisson à point le steak, et toi ma chérie, tu as choisi ?

Céline : je prendrai une salade de gésiers, s’il vous plaît, merci

Le serveur : vous désirez boire quelque chose ?

Moi : tu veux boire quelque chose ma chérie ? (j’hallucinais, elle ne disait rien que je l’appelais « chérie »)

Céline : oui, je veux bien, du vin rouge, c’est possible ?

Moi : vous avez la carte des vins ?

Le serveur : vous avez la carte des vins sous vos yeux…

Moi : ah oui… pardon, bon… donnez-nous un pichet de rouge, le moins cher. Merci (je sais, c’est pas classe… le coup du pichet, mais bon.. c’est moi qui allait régaler à la fin…)

Le restaurateur : en combien le pichet ?

Moi : un 3/4, n’est-ce pas chérie ?

Céline : oui oui

Le serveur : très bien monsieur, monsieur comment déjà ?

Moi : Verlaine, Philémon Verlaine

Le serveur avait dû se passer le mot avec son patron… que je m’appelais Verlaine

il était 12h45, la commande était prise

Céline posa sa main sur la mienne

Céline : Philémon, tu me fais rire, je crois bien que je t’aime , tu es bizarre, mais tu es marrant, et tu es mignon

Oula ! oulala ! elle attaquait grave la Céline, que je me disais dans ma tête

Moi : toi aussi tu es belle

moi (2) :  tu es même très belle, tes yeux sont comme des amandes et tes cheveux comme les voiles d’un trois mâts de la Royale (je sais, c’était pas flonflon de dire ça, mais bon… j’improvisais à la va-vite…)

(Je me rends compte que je ne vous ai toujours pas donné la description précise du physique de Céline Fournier à part, celle donnée par le « barman » du Coq Rico (voir un post précédent) à savoir : elle est brune, cheveux longs, yeux clairs).

eh bien, il s’était trompé le « barman » du Coq Rico, rue Lepic

ou alors, il était con comme un peigne, ça devait être ça, le « barman » du Coq Rico était con comme un peigne

enfin bon, peu importe, Céline était là, en face de moi, prête à manger sa salade de gésiers et moi mon steak frites me faisait de l’œil

Je me disais que Paul Verlaine aurait aimé que son Eugénie soit ma Céline, que sa Krantz soit ma Fournier, je me disais tout ça, et je la regardais manger sa salade de gésiers, elle était belle.

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