voici comment a été ma nuit au camping du Père la chaise cette nuit (voir la vid au dessus)
j’ai entendu l’espace dans ma tête, j’ai vu des queues de comètes
un moment, je me suis élevé dans mon sommeil, j’étais du côté de Proxima du Centaure
et pourtant, il flottait dru dehors
dehors, sur les tombes du camping, sur l’herbe dans les allées
moi j’étais à l’abri, dans ma tombe cabane
une avec un toit, un toit en granit
j’ai donc débarqué au camping du Lachaise cette nuit, après avoir récupéré un sac de couchage et un plaid via le serveur du Café Charbon, rue Oberkampf
il avait déjà commencé à flotter, heureusement le camping du Lachaise n’est pas très loin du Charbon
j’ai donc renoncé à affronter les questions de Céline Fournier hier soir
ses questions sur les éditeurs, sur les poètes. La merde ! je passe déjà toutes mes journées à vivre poésie dans les bars et les rues que j’arpente, si en plus, il faut se taper des questions là-dessus, le soir, chez ta gonz, non merci
vu qu’il flottait et qu’il était dans les 2h passées du mat, quand j’ai débarqué au camping, j’ai évité de divaguer dans les allées
j’ai pris la première cabane que j’ai vue, avec un toit en granit
ce matin je n’ai pas été réveillé par une tête, non plus par des pas ruic ruic, les pas sur les graviers
je me suis réveillé assez tôt, je me suis réveillé avec la lueur du matin en fait
et maintenant me voilà dans la rue Léon-Frot, à l’abri dans un bar presse PMU.